Oui senorita; rassurez-vous donc, et veuillez sans plus tarder vous mettre en selle; le temps nous


Il y a des moments ou j’enverrais la fortune au diable.

Et depuis quelque temps, il l’epiait, attendant le jour ou il remettrait cette veste.

Au moment ou le comte prit enfin conge de l’empereur, Sa Majeste lui dit, en lui donnant sa main a baiser: –Je crois que mieux vaut agir ainsi; il faut surtout, dans l’interet de toute la noblesse, eviter, a quelque prix que ce soit, le scandale affreux que souleverait la publicite d’une aussi horrible affaire; mon appui ne vous manquera jamais; allez, monsieur le comte, Dieu veuille qu’avec les moyens que je mets a votre disposition vous reussissiez. Ce serait l’heure de manger, grogna son compagnon. Je vous revois donc, mon ami, lui dit-il; merci de vous etre souvenu de moi. Quand la charrette passa pres de nous: –Adieu, Latrinque! fit Magaud. . . Des senteurs de magnolia flottaient dans l’air epaissi. Oh! Permettez, general, dit vivement don Adolfo, je ne suis qu’un aventurier moi, mon devouement vous est tout personnel. . Il ne lui fallut qu’un coup d’oeil pour acquerir la certitude qu’il n’avait rien a redouter du malheureux qui gisait a ses pieds. J’allai le voir pour tenter d’arranger les choses. A peine le dernier cri lointain de Panuce: I, l’ai! s’eteignait-il tout la-haut, au detour de la draye, sous les pinedes, que le paysan Marius Mangeosebe surgit devant Pancrace. Tu conclus de cela? –Je conclus que la situation est grave, critique meme et que, quelles que precautions que nous prenions, je crains bien que nous ayons affaire a trop forte partie; remarques comme le sentier se retrecit peu a peu, comme les bords de la route s’escarpent, nous nous trouvons maintenant dans un _canon_, dans un quart d’heure, vingt minutes au plus, nous atteindrons l’endroit ou ce canon debouche dans la plaine: c’est la, sois-en sur, que nous attendent ceux qui nous guettent. Et, a eux deux, avec leur gaucherie, leur suffisance et leurs insuffisances (on n’est pas parfait), ils nous sauveraient,–ne fut-ce que par leur gaite–de plus d’un chagrin national! Donc, les individus nommes Maurin et Pastoure meritent d’exciter mon enthousiasme et le votre, d’autant plus que,–j’en conviens,–chez beaucoup de nos paysans, la conscience est encore a l’etat de nebuleuse.